Une nouveauté nommée « Link Trainer » en provenance de New York 

Le premier simulateur de vol arrivé sur le territoire français est à l’APNA

Encore en 1939, malgré les rapides progrès technologiques qui avaient été accomplis dans le domaine de l’aviation, le nombre d’accidents en conditions de mauvaise visibilité restait préoccupant. 

Il fallait donc permettre aux pilotes d’apprendre sans danger à voler dans des conditions météorologiques dégradées ou de nuit. Aussi adopta-t-on le Link Trainer, un simulateur de vol destiné à enseigner, en toute sécurité dans un hangar, sur le sol de la base, les techniques du vol aux instruments.

Historique du Link Trainer

Edwin Link avait développé une passion pour l’aviation dans son enfance, mais n’avait pas les moyens de payer le coût élevé des leçons de pilotage. Ainsi, à sa sortie de l’école en 1927, il a commencé à développer un simulateur. Le projet lui a pris 18 mois. Son premier avion d’entraînement, qui a fait ses débuts en 1929, ressemblait de l’extérieur à un avion jouet envahi par la végétation, avec de courtes ailes en bois et un fuselage monté sur un joint universel. Soufflet d’orgue de la fabrique d’orgues Link, l’entreprise que sa famille possédait et exploitait à Binghamton, dans l’État de New York, entraîné par une pompe électrique, a fait tanguer et rouler l’avion d’entraînement pendant que le pilote actionnait les commandes.

Edwin Albert Link (26 juillet 1904 - 7 septembre 1981) était un inventeur, entrepreneur et pionnier américain de l’aviation, de l’archéologie sous-marine et des submersibles. Il a inventé le simulateur de vol, qui a été appelé la « Blue Box » ou « Link Trainer ». Il a été commercialisé en 1929, lançant une industrie de plusieurs milliards de dollars. Au total, il a obtenu plus de 27 brevets pour des équipements aéronautiques, de navigation et océanographiques.

L’APNA réussit à se faire offrir un tel appareil par une société américaine. Son importation fut un véritable marathon français.

Il fallait faire voyager l’objet en l’assurant. Puis le transport se faisait par voie maritime à bord du célèbre paquebot Normandie de New York au Havre.

 Arrivé au Havre un transitaire devait prendre en charge les formalités de douane avec le représentant commercial de l’entreprise américaine.   Enfin la livraison se fit au siège de l’association le 28 juillet 1939.

Source Wikipédia